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Mardi 17
juillet 2018

Journée de l’EDMI : 2ème prix du concours « Ma thèse en 180s » pour Ema Falomir

Ema Falomir, ingénieure-diiplômée de l'ENSEIRB-MATMECA et doctorante de l’équipe Progress (thème COMET) au LaBRI, a présenté ses travaux lors de la journée doctorale de l’EDMI - Bordeaux (Ecole Doctorale Mathématiques et Informatique) en mars dernier et a reçu le 2ème prix.

Journée de l’EDMI : 2ème prix du concours « Ma thèse en 180s » pour Ema Falomir

"Après avoir étudié à L’ENSEIRB-MATMECA en Mathématique et Mécanique, j’ai débuté une thèse CIFRE LaBRI-Thales fin 2016 sur les essaims collaboratifs de drones autonomes, sous la direction de G. Guerrini (Thales) et de S. Chaumette (LaBRI).

En parallèle de ma thèse je suis impliquée dans plusieurs actions de vulgarisation scientifique et j’ai notamment participé à Ma Thèse en 180 secondes. Ce concours à la renommée grandissante nécessite de prendre beaucoup de recul sur ses travaux pour obtenir une présentation aussi succincte. Ce type d’exercice de communication au style de stand-up requiert de sortir de sa zone de confort pour transmettre ses travaux de manière quasi spectaculaire, exercice plutôt rare durant une thèse…

Pendant cette première moitié de thèse je me suis concentrée sur la partie algorithmique des calculs de chemin. Cette discipline est aujourd’hui très riche mais surtout pour des engins isolés (ou des systèmes non collaboratifs ou non connectés) ou bien pour des maximisations de couverture de zone avec recherche d’une configuration optimale d’une flotte d’appareils. Ma thèse s’inscrit dans un domaine plus large : à terme on souhaite pouvoir donner un ordre de mission à un essaim vu comme un objet unitaire, tel que rechercher un individu, surveiller une zone, suivre un convoi, etc. et que l’essaim remplisse de manière autonome la mission demandée. L’utilisation d’un essaim apporte de nombreux bénéfices, tels que la résilience (la mission peut être remplie même si un ou plusieurs appareils sont défaillants), la pluralité et/ou le nombre de capteurs embarqués (au moins un par drone, potentiellement différents entre les engins), la taille de la zone couverte, la possibilité de gérer des missions temporellement continues (en faisant un roulement entre les drones pour recharger leurs batteries), etc."

Plus d'informations : http://www.labri.fr/perso/efalomir/

Publiée le
17 juillet 2018